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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 09:22

Cette note a été mise en ligne il y a quelques jours sur le site des blogs du Nouvel-Observateur. Elle n'est jamais, pour l'essentiel de son contenu, que la reprise d'un document web public, mis en ligne par France 3.

 

Elle en a été retirée le 10 janvier à neuf heures et quelques au très surprenant motif suivant : "Le motif de retrait de votre participation est : Non respect des droits d'auteurs. Pour des raisons de droits d’auteur (copyright), votre message a dû être retiré car il contenait des éléments (textes, images, vidéos,…) qui ne sont pas libres de droits."

 

 

Tête de cochon : la prochaine fois... ton tour !

 

 

Lorsque le 1er Ministre Dominique de Villepin prit Nicolas Sarkozy comme ministre de l'intérieur, ce qui était pour ce dernier un "retour" Place Beauvau, rappelez vous, Sarkozy eût cette réflexion résumée ainsi "là, au moins, je serai au courant de ce qui peut se tramer contre moi".

 

L'homme était bien placé pour savoir à quel point le titulaire du maroquin de l'intérieur est aux premières loges de bien des combines et traquenards ourdis dans le cadre, malgré tout démocratique (? !...) de notre République. Et des "dossiers" montés de toute pièce... ou de ceux que lui-même commanditera. Il a les services qu'il faut sous sa coupe, et peut user des rivalités de service et des rivalités hiérarchiques pour obtenir, servilement ou diaboliquement peu importe, ce dont il pourra un jour, s'il le faut, se servir contre telle ou telle personnalité ou tel ou tel groupe de personnalités.

 

Et même, en prévision d'une campagne à venir, présidentielle par exemple, avant de quitter le maroquin en question s'il est "candidat", il aura fait ce qu'il faut pour d'une part se couvrir, et de l'autre avoir du biscuit contre ses adversaires possibles.

 

Non ? Je fais dans le "komplotisme" ? Oh, que non, figurez-vous.

 

Tenez, ce titre de la lettre de France 3 ce matin :

L'ex-commissaire des RG de Charente-Maritime s'estime victime de sa hiérarchie pour avoir refusé d'enquêter sur Ségolène Royal en janvier 2007

http://poitou-charentes.france3.fr/2013/01/07/l-ex-commissaire-des-rg-de-charente-maritime-s-estime-victime-de-sa-hierarchie-pour-avoir-refuse-d-enqueter-sur-segolene-royal-176007.html

 

Extraits :

 

" En juin 2012, l'hebdomadaire satirique raconte l'histoire de l'ancienne directrice des renseignements généraux de La Rochelle qui avait refusé à ses troupes, par écrit, qu'une enquête soit menée sur l'entourage de Ségolène Royal. Nous sommes en janvier 2007 et Jacqueline Bernard apprend que le directeur de cabinet du préfet de l'époque a demandé à un policier des RG placé sous ses ordres, Daniel Brochet, de s'intéresser de près à Ségolène Royal, qui va devenir la candidate du PS contre un certain... Nicolas sarkozy."

 

"Chaude ambiance dans le service de Jacqueline Bernard. Début 2008, elle reçoit une lettre la menaçant de mort. Une tête de cochon sur ce courrier anonyme accompagné du message suivant : "la prochaine fois, ce sera la tienne qui sera sur la table". "

 

À en croire l'absence de réaction en réponse aux demandes réitérées de l'ex-commissaire des RG de La Rochelle, on est en droit de se poser des questions : que veut Manuel Valls ? Le président est-il tenu au courant ? Qu'en pense-t-il ?

 

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